Mené : « Si ça ne tenait qu’à moi, j’interdirais les leurres avec contact »

didier mené

 

 

Samedi soir le Racing s’est vu accorder un essai alors qu’un joueur faisant office de leurre est venu gêner un défenseur bordelais. L’arbitre a jugé que c’était le bordelais qui était venu percuter le joueur parisien. Dimanche lors du match Stade Français-Toulouse, un essai a été refusé aux Toulousains sur une action similaire car dans ce cas l’arbitre a jugé que la faute incombait aux Toulousains. Aujourd’hui dans l’Equipe, Didier Mené, le président de la commission centrale des arbitres, est revenu sur ce problème des passages à vide et des joueurs utilisés comme leurres : « Dans le cadre d’un passage à vide, on doit déjà identifier si le joueur part devant ou derrière le passeur. Si c’est devant c’est pénalité contre lui. S’il part de derrière, on doit ensuite déterminer si c’est le défenseur ou lui qui déclenche l’impact. Et si on a un doute, on pénalise l’attaquant, c’est le protocole. C’est ce qui s’est passé dimanche soir. Et c’est ce qui a été jugé différemment au Racing, samedi. Le problème, c’est que tout le monde essaie de contourner la règle. Les équipes font travailler les mecs en se disant que ça passera une fois sur deux. Si ça ne tenait qu’à moi, j’interdirais les leurres avec contact. Mais comme c’est autorisé au niveau international, je ne peux pas le faire car cela pénaliserait les clubs français. Tout ça introduit trop de subjectivité. Du coup l’observateur peut effectivement se poser des questions sur la cohérence des décisions. Dans ce cas précis la vidéo est censée nous aider, mais elle ne clarifie pas tout« .