Baptiste Serin a bien conscience de l’engouement qu’il y a autour de lui. « Oui, je sens quelque chose. Enfin, je ne sais pas… Je ne me considère pas arrivé, loin de là. Je commence à me faire un tout petit nom […] Je joue à un poste où on est très scruté. En 2016, j’ai fait deux bons matches en Argentine, et c’est parti en flèche. L’attente des médias, des supporters, ce n’est pas moi qui l’a forcément voulue ». Malgré tout, il sait qu’il n’arrivera à rien seul. « Je ne me vois pas comme le sauveur des Bleus. Ce n’est pas moi qui ferai gagner la France tout seul dans mon coin, avec mes dix capes. En sélection, j’ai un job à effectuer, je m’y cantonne : mettre mon ouvreur dans les meilleures conditions possibles, être garant de la vitesse de jeu, gérer les temps chauds comme froids. Je dois être propre. C’est ce qu’on me demande ».

L’Equipe Magazine