L’évaluation de nos joueurs sur le dernier match pour le Midi Olympique

     

    Comme après chaque match de l’équipe de France, le Midi Olympique dresse le bilan de la performance de nos Bleus lors du dernier match contre l’Afrique du Sud. Pour notre ailier Nans Ducuing, qui vivait sa première titularisation, voici ce qu’ils écrivent : “Énorme raté d’entrée de match, dans le fond du terrain, qui amène l’essai de Kriel. Ensuite le Bordelais a tenu son rang. Rien de flamboyant, quand bien même on pouvait s’y attendre, mais plusieurs ballons sous pression sauvés, dans le fond du terrain. Il déclarait cette semaine, ‘ne pas vouloir être le pingouin du XV de France’. Qu’il se rassure, il y a eu bien pire que lui“. En ce qui concerne notre demi de mêlée, Baptiste Serin, ils écrivent : “L’aura qui l’entourait a lentement disparu. A sa décharge, comme souvent, il a évolué derrière un paquet d’avants dominé, pour ne pas dire concassé. Mais Serin n’a plus cette vitesse qui faisait son charme et sa force. Il n’a plus, non plus, cette capacité à trouver des espaces autour des rucks pour se sortir de situations compromises. Clairement, Serin est désormais surveillé de près. Il va lui falloir trouver de nouvelles armes“. Au sujet de Loann Goujon, ils ont noté qu’il “perd le premier ballon qu’il touche, amenant l’essai d’Etzebeth. Il en a perdu 2 autres dans les 5 minutes qui suivirent. Puni de son premier test transparent et absent du second, il n’a franchement pas inversé la tendance. Si ce n’est que cette fois, il n’a pas été le ‘zombie’ que regrettait Novès. On l’a clairement vu. Pour les mauvaises raisons“. Au sujet de notre pilier, Jefferson Poirot, ils écrivent : “Présent dans le jeu, offensif en défense et bien en mêlée fermée, où il a fait mieux que de rivaliser avec Dreyer, le Bordelais compte parmi les satisfactions du mois de juin. C’était déjà le cas l’an dernier, avant qu’il ne se blesse et rate les 8 derniers matchs des Bleus. Mais le titulaire du poste, c’est bien lui. Si Yannick Bru le cite parmi ses leaders en devenir, ce n’est pas pour rien. Il paraît comme l’un des rares à refuser le bourbier dans lequel s’enfonce le XV de France“.