Interrogé par Sud-Ouest, notre 3/4 polyvalent, Jean-Pascal Barraque, revient sur les conditions de sa venue à l’UBB, lui qui a été libéré par l’équipe de France à 7 jusqu’en décembre. Arrivée sans doute facilité par la présence à la tête de celle-ci de Christophe Reigt, ancien joueur du club : « La saison à 7 ne commence réellement que début décembre avec l’étape de Dubaï, ça nous fait une coupure de quatre mois sans match. Le fait d’avoir rejoint l’UBB me permet de rester dans la compétition de haut niveau […] Les échanges ont sans doute été plus faciles qu’avec un autre club. Mais Laurent Marti m’avait appelé avant que j’aille à Toulouse, Jacques Brunel pour me faire venir à Perpignan. Quelques années plus tard, ça se fait et tout le monde est content […] Je me sens bien ! Après un tournoi à 7, je trouve qu’on est beaucoup plus épuisé qu’un match à XV. On a des courbatures partout et on rejoue dès le lendemain. Il faut être dur mentalement. Alors ça ne me fait pas peur de jouer tous les week-ends, je l’ai fait avant. La différence, c’est surtout au niveau de la muscu, ce n’est pas la même charge de travail. À 7, c’est plus du renforcement, alors qu’ici, on pousse un peu plus lourd. Mais sur l’enchaînement des efforts à XV, sur les courses répétées, s’il y a un turnover et qu’il faut repartir vite, je pense que je peux apporter quelque chose […] Pour moi, c’est du bonus, je veux vraiment me faire plaisir sans me prendre la tête. Je sais que je repartirai à 7 en décembre, il y a la Coupe du monde (juillet 2018 à San Francisco). Je prends juste cette expérience comme un plus ».