Alexandre Roumat : “J’essaie de me faire un prénom mais sans aucun objectif de comparaison”

     

    Interrogé dans l’Equipe sur le poids de l’héritage paternel, Alexandre Roumat, notre jeune 3ème ligne arrivée en provenance de Biarritz, déclare : « Pour moi, c’est une fierté de porter ce nom, et j’ai toujours joué comme si je ne portais pas le nom d’un ancien grand joueur. J’avais six ans quand mon père a arrêté de jouer, et la majeure partie de sa carrière, je n’étais pas né… Il a fait ce qu’il a fait, il a réussi, mais moi, je joue au rugby pour me faire plaisir, je ne suis pas du tout dans une recherche d’identification. La carrière de papa, son statut, je n’y pensais pas. Les seuls petits freins, c’était à mes débuts à Capbreton-Hossegor ou au BO, quand les gens qui ne connaissent pas ta vraie valeur rugbystique pouvaient dire : il joue parce que c’est le fils de Roumat. Mais il m’a toujours inculqué la valeur du terrain. A partir du moment où tu performes sur la pelouse et que tu fais des sélections jeunes plusieurs saisons d’affilée, les gens passent au-dessus du nom… Puis, plus j’ai grandi, plus je me suis intéressé à ce qu’il a fait et notamment sur son vécu des choses dans certaines circonstances. Comme, pourquoi ? Afin qu’il me conseille […] J’essaie de faire mon chemin à part entière à côté, j’essaie de me faire un prénom mais sans aucun objectif de comparaison ».