Depuis la reprise de l’UBB, on a pu noter certains changements au Stade André Moga. Les journées des joueurs commencent maintenant dès 7h30, les phases de repos sont chronométrées lors de ceux-ci, un souci est apporté au moindre détails et les consignes sont constamment répétées. Faut-il y voir l’apport des deux coachs anglo-saxons arrivés à l’intersaison, Jeremy Davidson et Rory Teague ? Interrogé sur la question par Sud-Ouest, notre talonneur, Adrien Pélissié, qui a déjà connu le premier à Aurillac, déclare : “C’est la rigueur des Anglo-Saxons. Que ce soit Rory ou Jeremy, je pense qu’ils emmènent tous les deux plus de rigueur qu’un entraîneur français, même si certains coaches français peuvent être rigoureux sur certains détails. Je pense qu’ils reproduisent ce qu’ils ont vu par le passé, en tant que joueurs ou en tant qu’entraîneurs. Ils essaient de nous inculquer ces valeurs-là […] Cela se traduit aussi par la rigueur à l’entraînement. Il faut être à 100 %, se donner à fond sur chaque exercice. Et mettre de la qualité sur tous les gestes que l’on a à faire : la passe, la touche, la mêlée, il faut que tout soit propre. On peut travailler des sorties terrain de nos 22 mètres, il faut que ce soit fait d’une manière bien précise, pour que ce soit fluide ».