Invité spécial de Sud Radio il y a quelques jours, Laurent Marti se définit lui aussi comme quelqu’un d’ambitieux dans la vie, et forcément au niveau de l’Union Bordeaux Bègles :  « On est dans un pays où l’ambition est mal perçue mais je crois qu’on peut être ambitieux et humble. En tout cas on essaie de cultiver cette humilité qui fait partie du rugby. L’ambition fait partie du sport professionnel et de ma vie, et quand je suis arrivé à Bordeaux j’avais dit que je voulais ramener ce club en Top 14, et une fois en Top 14, je répète souvent que je fais un objectif de ma vie de ramener ce bouclier de Brennus. Mais je n’ai jamais dit qu’on le gagnerait, j’ai dit qu’on voulait absolument le gagner. Mais je n’ai jamais daté (rires) ».

Cela dit, il faut raison garder et rester raisonnable? Même si le budget a augmenté cette saison – « On sera entre 15.5 et 16 millions d’euros » – l’UBB ne peut pas tenir un discours top ambitieux et se doit de toujours viser le maintien… Dans un premier temps… « On ne peut pas dire qu’on ne joue pas le maintien. Aujourd’hui, le TOP 14 il y a deux divisions, deux wagons, sept équipes, dont on ne fait partie ; les six de l’année dernière plus le Stade Français. En termes d’effectif et de budget, on ne peut pas le nier. Et puis il y a les autres sept équipes, dont on fait partie, et l’année dernière on a fini premier de ce second championnat, voilà ».

Car dans le sport de haut niveau, cela ne se joue pas à grand chose… « Des points, tout le monde en perd dans la saison, mais les un ou deux qui manquent, bah c’est la différence entre les meilleurs et les moins bons ».

Cette préparation difficile de début de saison, est aussi faite pour ça, pour grappiller ces quelques points qui permettront peut-être à l’UBB de rêver encore un peu plus…

Retranscription Union-Bordeaux-Begles.com de Sud Radio