Pour France Bleu Gironde, Arnaud Carré, est revenu sur la fin de saison qui attendait l’UBB et ses chances de réussir dans sa quête d’une place dans le Top 6, en commençant par le prochain match à domicile contre Castres : « C’est toujours le même problème. S’ils battent Castres, ils reviennent à deux points des Castrais qui sont aujourd’hui 4^ème. Forcément ils reviennent mathématiquement dans la course. On le sait 5 victoires à domicile ne suffiront pas pour être dans le Top 6. Il faut aller gagner à l’extérieur. J’ai l’impression que l’UBB depuis le début de saison, c’est comme dans un col en cyclisme, ils font l’élastique. Ils sont distancés parce qu’ils perdent à l’extérieur, ils gagnent et reviennent. Ça fonctionne jusqu’à ce que l’élastique pète, c’est-à-dire si vous perdez à la maison. Ils ne peuvent pas regarder plus loin que le match de Castres, une équipe qui a perdu chez elle face au Racing. Il y a 3 semaines donc de chaque côté, il y a le temps de recharger les batteries. Ça va être un énorme choc à Chaban Delmas. C’est une équipe qui ne réussit pas trop à l’UBB. Il faut gagner pour recoller et continuer à bosser. Il y aura d’autres opportunités. Ils vont aller à Clermont, qui n’est pas au mieux de sa forme. Il faut aussi se remettre dans le contexte du début de saison : un nouveau staff, qui a en plus été modifié en cours de saison avec le départ de Jacques Brunel, beaucoup de jeunes qui intègrent l’équipe et qui sont en train de prendre de la bouteille pour le futur. J’ai le souvenir d’avoir lu ou entendu Laurent Marti dire que c’était une saison de transition et que l’on visait un maintien confortable pour ne pas se faire peur et plus si affinités. On est entre le maintien confortable qui se précise et les affinités que l’on attend toujours […] Je les sens capables. Après, il faut que dans la tête ils arrivent à se persuader qu’ils peuvent le faire. Ils ont fait des matchs à l’extérieur où ils se sont mis en situation de les gagner : au Racing, à Pau, à Toulouse. Ils n’ont pas réussi à basculer. Tant qu’il n’y aura pas ça, ça ne pourra pas marcher, mais c’est à eux de trouver les solutions ».