Interrogé par Sud-Ouest, notre demi de mêlée international, Baptiste Serin, est revenu sur l’intérêt de travailler avec un préparateur mental dans le rugby actuel : « Je ne m’en cache pas, parce que c’est un domaine où on a du retard. Un prépa mental, ça aide à te connaître en tant que personne, à réagir en fonction des scénarios. Quand tu es en baisse, ça te permet de savoir comment remonter. Quand tu es monté, de savoir comment tu vas y rester. Avec Jeff (Ndlr, Poirot), ça nous aide depuis des années dans notre club. […] Ça nous tient tellement à cœur que, lorsqu’on rentre, on prend rendez-vous avec lui pour savoir comment parler avec les mecs. Pour moi, ça a une place prépondérante ».

Cependant, pour lui il faudrait plus de stabilité pour pouvoir l’implanter durablement en équipe de France : « Tant qu’il n’y aura pas de continuité, ce sera compliqué. Il y en aura combien qui ne seront pas là au prochain tournoi ? Chez les All Blacks, il y a tout au plus deux changements seulement. Pour un groupe qui reste serré, elle peut-être appliquée. Mais si ça change, tu es obligé de repartir de zéro ».