Clément Carpentier : « Je pense qu’il faut quand même un peu réduire la voilure parce que vous êtes à l’extérieur et qu’à un moment donné, ça se retourne toujours un peu contre vous »

 

Invité des studios de France Bleu Gironde, pour l’émission La Mêlée du Lundi, Clément Carpentier, journaliste pour 20 Minutes, a livré son avis sur le match à venir ce samedi pour l’UBB sur le terrain de Castres : « Il faut rester encore plus dans le cadre que quand vous jouez à la maison. Il faut encore plus resserrer le jeu, notamment quand vous êtes à Castres. Moi je pense qu’il faut quand même un peu réduire la voilure parce que vous êtes à l’extérieur et qu’à un moment donné, ça se retourne toujours un peu contre vous. Il faut être ultra fort sur les bases, mais ça tout le monde le sait. Castres s’est fait sacrément secouer en mêlée du côté du Racing, donc je pense qu’ils vont en faire quelques séances cette semaine. Il faudra être très solides, parce que s’il y a un secteur qui m’inquiète un peu du côté de l’UBB, c’est la mêlée. Je les trouve moins dominateurs sur leurs adversaires que les saisons précédentes, même si cela reste correct. Ils se sont quand même faits pas mal pénaliser notamment contre Toulon. Il faut jouer du jeu direct. L’UBB avait fait le match parfait il y a quelques mois justement à Castres. Ils avaient resserré le jeu par contrainte, mais c’était intéressant. Je me souviens de l’essai en première main pratiquement de Nans Ducuing. C’était intéressant. Il faut jouer, mais il ne faut pas jouer pour jouer. A la maison, ils peuvent jouer pour jouer, quoi que samedi à un moment sûr une passe de Matthieu Jalibert, ils ont vu qu’il ne fallait pas jouer pour jouer. Il y a une phrase intéressante qui a été dite en conférence de presse par le jeune Cros, qui a dit qu’ils étaient peut-être un peu moins foufou qu’avant. C’est quand même assez intéressant. Ça veut dire que même chez les joueurs le message passe et qu’ils se disent qu’à un moment donné, il faut peut-être qu’ils maîtrisent un peu plus les choses. Pour le coup, à Castres, il faut maîtriser les choses et de la première à la dernière minute ».