Interrogé au micro d’ARL, notre pilier gauche international, Jefferson Poirot, s’est exprimé sur les difficultés entrevues par l’UBB avec le projet de jeu de la saison dernière : « On ne savait pas trop où on allait, on ne pouvait pas trop se plaindre étant donné que l’on ne s’était jamais qualifié. On nous a proposé des choses pour essayer de changer, d’aller chercher quelque chose d’inconnu pour nous. On a essayé de se conformer, de faire le maximum pour réussir, mais on a senti que ce n’était pas là-dedans que l’on prenait le maximum de plaisir, que l’on arrivait à s’épanouir. Je pense que ça se ressentait sur le terrain. Revenir vers un jeu qui a fait le club, c’est quand même plaisant. Pour ma part, j’ai toujours des tâches de l’ombre et ingrates. Pour mettre ce jeu en place, il faut qu’il y ait des avants forts, que l’on avance devant, que l’on soit ‘fit’, que l’on puisse suivre le mouvement et être là sur les phases de rucks pour avoir des libérations rapides. Sans ça on sait que l’on ne peut rien construire à ce niveau ».