Christophe Urios : « Quand on sait qu’on enchaîne 12 matches dans ces périodes-là, il faut être capables de bien jouer au rugby, même dans ces conditions-là »

 

Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, s’est montré satisfait de la façon dont les joueurs ont su s’adapter aux conditions météorologiques : « Le Top 14, c’est long, difficile, il y a des périodes qui sont compliquées, des périodes où tout va bien, des périodes où il fait beaucoup, des périodes où il y a du monde au stade, des périodes où il fait un peu moins bon, où il pleut, il y a un peu moins de monde de stade… Même si aujourd’hui, j’ai trouvé qu’il y avait une très belle affluence avec un très bon public. Il faut passer par tous les états. Dans notre championnat, quand on sait qu’on enchaîne 12 matches dans ces périodes-là, il faut être capables de bien jouer au rugby, même dans ces conditions-là. Je trouve qu’aujourd’hui on a été capables de le faire, et ça c’est plutôt positif. J’avais imaginé le match comme ça, on a travaillé le match comme ça toute la semaine, on a mis des orientations de jeu pour préparer ça. Je ne savais pas qu’il allait pleuvoir contre Agen, mais en tout cas on va sur une période où il va pleuvoir dans les matches. On a mis en place des choses, et je trouve que les joueurs se sont réfugiés là-dedans et ont pris confiance. Parce que même en première mi-temps, quand tu rates cette pénalité sur le poteau, puis 3-0, 6-0, difficilement, sans arriver à trouver des crochets, avec un vent qui nous était favorable, puis qui a un peu tourné… Mais je ne nous ai pas trouvés impatients, je n’ai pas trouvé qu’on était sortis du truc. A la mi-temps, c’était facile. Franchement, les joueurs me surprennent. Je ne sais pas si je dois le dire comme ça, mais ils me surprennent. C’est plus facile de jouer au rugby quand il fait beau à Bordeaux. Et je le vois, même le public… Dès qu’il y a deux passes, une course, ça s’enflamme. Quand il faut ferrailler, qu’il y a un peu de jeu au pied, de suite… Mais cela fait partie de ces moments où c’est comme ça ».