Christophe Urios : “J’ai la faiblesse de penser que si l’on a peu de blessés, ça veut dire que l’on travaille plutôt bien”

     

    Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, a tenté d’expliquer comment il gérait les joueurs pour avoir aussi peu de blessures depuis le début de la saison : « Je n’ai pas de recette particulière. Je trouve que l’on a un très bon travail de staff. Selon moi, les blessures elles arrivent dans trois voire quatre situations. La première c’est si tu t’entraînes trop. Problème de compétences de staff. La seconde si tu ne t’entraînes pas assez, problème de compétences de staff. La troisième, c’est quand le joueur n’est pas en éveil à l’entraînement, pas concentré. C’est un problème de compétences de staff parce que tu ne l’intéresse pas. La quatrième situation, c’est l’accident, comme Matthieu Jalibert. J’ai la faiblesse de penser que si l’on a peu de blessés, ça veut dire que l’on travaille plutôt bien. On se réunit souvent pour faire des points. On contrôle tout, on fait en sorte de tout prendre en compte. Dès le matin lors qu’ils arrivent au centre d’entraînement avec l’état de forme jusqu’à ce qu’ils partent ou qu’ils soient en train de faire des renfo avec la petite collation, c’est bien organisé, il y a une bonne alchimie, un bon fonctionnement. Chaque membre du staff, dans son job, fait du très bon boulot. Les joueurs sont en confiance, prennent du plaisir, mais surtout progressent […] Il y a une relation honnête avec les joueurs. C’est important. Quand je leur dis des choses, il faut qu’ils écoutent et inversement. C’est ça la vérité. Si le matin un joueur est fatigué, je préfère lui dire qu’il rate la séance ou qu’on la lui adapte. Ce n’est pas grave. Ce n’est pas la fin du monde. C’est mieux que de ne rien dire, s’entraîner et se blesser. Ça c’est catastrophique pour moi. Cette nuit, Jeff Poirot a mal dormi à cause de ses enfants. Il était plutôt fatigué le matin, je ne voulais pas qu’il s’entraîne l’après-midi. Je l’avais sorti. Il a voulu absolument s’entraîner parce qu’il avait récupéré en faisant une petite sieste entre midi et deux et ça allait un peu mieux. Je lui ai que ok mais pas de conneries. Ça ne me gêne pas qu’un joueur rate un entraînement, plutôt que de prendre le risque de le blesser pour trois ou quatre semaines ».