Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios, s’est exprimé sur la préparation spécifique pour cette rencontre disputée sur synthétique et dans une enceinte close : « C’est particulier. Je l’ai vécu l’année dernière pour la première fois puisque l’année d’avant on n’y était pas allé. C’est particulier parce que l’atmosphère n’est pas la même, il y a du bruit, il fait chaud, les rebonds ne sont pas les mêmes. Il y a de la vitesse comme nulle part ailleurs […] Sur le synthétique, on n’aura pas de problème. Après, l’environnement, je n’ai pas osé demander à la mairie de Bègles de nous faire un gymnase (rires) […] Ce n’est pas le même rugby. Les appuis ne sont pas les mêmes, la réactivité et les mêlées non plus. On se posait la question tout au long de la semaine dernière de savoir si on faisait l’entraînement du mardi après midi sur le synthétique. J’étais partisan de ne pas le faire parce que ça va vite, ça tabasse, j’avais peur que l’on ait des blessés. En discutant avec le staff et en regardant les matchs, je me suis dit que si l’on ne le faisait pas, on ne serait pas préparés au match. Parce que le lundi modéré, où il y a très peu d’opposition, ça n’a rien à voir. Si tu fais ton jeudi, même s’il y a de la vitesse, il n’y a quasiment pas d’opposition non plus. On avait besoin de faire ce travail aujourd’hui. On se prépare dans de bonnes conditions […] Aujourd’hui on les a bousculés un peu pour que l’on soit plus réactif. Ça va plus vite et le Racing en profite bien. Ils ont l’habitude de faire de grosses entames de match pour surprendre l’adversaire. Il faut que l’on soit prêt à ça ».