Philippe Gleyze : “Vu les propos que le président a tenu, le petit Germain, il est désormais mieux à Toulouse. Il sera plus tranquille”

     

    Dans la chronique à tendance humoristique qu’il tient sur les ondes de France Bleu Occitanie, Philippe Gleyze, ancien entraîneur au Stade Toulousain, est revenu sur les propos tenus par notre président, Laurent Marti, suite au probable départ de notre demi de mêlée Espoir, Baptiste Germain, pour rejoindre le Stade Toulousain : “Il est très actif tout au long de l’année sur le marché des transferts. On se souvient de l’annonce du transfert de Christophe Urios, l’ancien entraîneur castrais, en tout début de saison dernière, alors qu’il s’apprêtait à défendre le titre du CO. On se souvient aussi du cas de Romain Buros, ce jeune palois pur jus, produit là-bas, que Marti a été déraciné tel un sapin de Noël sous le beau ciel de Pau, à 20 ans à peine. Il aime bien faire son marché un peu partout, par contre, quand des présidents voisins viennent humer le parfum sucré de ses produits locaux à lui, ce n’est plus la même limonade. Je ne sais pas si vous avez suivi la dernière sortie récente qu’il a faite au sujet de Baptiste Germain, sa petit pépite bordelaise, qui veut partir à Toulouse et qu’il découpe dans tous les sens en expliquant qu’il le suit depuis 13 ans, que le club lui a tout offert, qu’il n’a pas les mêmes valeurs que Baptiste Serin ou Matthieu Jalibert […] Il a qu’a en former d’avantage. On sait ce que c’est à Toulouse. C’est la loi du marché. On ne peut pas vouloir les avantages du sport professionnel, les droits télé, une exposition médiatique pour sa société de tee-shirt lowcost, des pompom girls, et refuser les inconvénients. D’autant que l’inconvénient, il est tout relatif, quand on sait l’énorme indemnité de formation que va devoir verser le Stade Toulousain pour s’attacher les services d’un gamin qui a tout juste joué son premier match professionnel ce week-end, comme par hasard. Comment tu veux lui en vouloir à ce joueur. Tu le vois ce gamin de 19 ans avoir pour seul horizon les plages de la Lagune au Cap Ferret souillées de Hollandais à poil ou le banc d’Arguin couvert de sternes caugek en train de copuler […] Tu crois que c’est une vie pour un jeune d’aller faire son marché aux Chartrons, au milieu de vieux bobos endimanchés, au parfum de naphtaline à peine couvert par leur eau de Cologne, avant d’aller se mirer place de la Bourse au miroir d’eau, en se demandant : ‘Dis moi mon beau miroir, qui est le plus beau Juppé, Chaban ou Pascal Obispo‘. Quand Laurent Marti lui même était joueur, il avait muté au même âge de son club formateur, Bergerac, pour les juniors du Stade Toulousain. Ca ne l’avait pas ému à cette époque là. Vu les propos que le président a tenu, le petit Germain, il est désormais mieux à Toulouse. Il sera plus tranquille“.