Julien Laïrle : “Le fait de garder cette émulation tout au long de la semaine, ça permet d’avoir des turnovers, tout en restant performants”

Interrogé au micro d’ARL, notre entraîneur des avants, Julien Laïrle, s’est confié sur la nouvelle force de caractère dont fait preuve l’UBB et sur l’importance de pouvoir faire tourner le groupe pour maintenir tout le monde concerné : « On veut le voir haïr la défaite ou aimer la gagne. Je crois que l’équipe a soif de victoires aujourd’hui. Elle a envie de gagner, de performer un match après l’autre. On le voit dans les turnovers qui s’exécutent chaque week-end. Je crois que le groupe, plus que les joueurs, s’est construit autour de la victoire et ne se limite pas à une incapacité de gagner à l’extérieur, chez un gros, d’avoir un match difficile. On ne se pose pas ces questions-là. On s’oriente pour qu’à chaque sortie, ce que l’on met en place la semaine, où on travaille énormément, ça fonctionne le week-end. Quand ça fonctionne, on se rend compte que l’on a des résultats. Aujourd’hui, on s’occupe de ça, et ça nous permet de gagner des matchs. Notre objectif, c’est d’aligner la meilleure équipe du moment. Ce n’est pas forcément le talent ou la forme physique du joueur, mais surtout celui qui sera bon à l’instant présent, en fonction du contexte, des événements qu’il a pu y avoir avant ou après. Avoir ces 40 joueurs, ça crée à la fois une émulation, qui nous permet de travailler comme cet après-midi où on a fait un gros entraînement parce que les 40 joueurs travaillent à leur meilleur niveau. Le fait de garder cette émulation tout au long de la semaine, ça permet d’avoir des turnovers, tout en restant performants. C’est le choix du riche, mais derrière tout ça, il y a le travail du staff. On a très peu de blessés aujourd’hui. Que ce soit la préparation physique ou le médical, ils sont quand même à mettre en avant dans ce boulot-là. Avoir 40 joueurs à disposition, quand on sort de 11 matchs consécutifs, ça veut dire que le travail physique et du médical a été très performant aussi. C’est un ensemble de 20-25 personnes qui bossent dans ce staff, qui permettent tous les mercredis, de réfléchir à qui va jouer le week-end. C’est bien. Ça fait un peu de stratégie ».
