Sur RMC, Vincent Moscato a avoué ne pas avoir souvent joué au stade Chaban Delmas à l’époque. « Je n’ai pas joué beaucoup à Chaban Delmas, deux ou trois fois. Mais c’est vrai que ce couloir est incroyable. Au rugby c’était un peu… un peu long ! Il n’y a que dans ce stade qu’on rencontre ce genre d’architecture”.

 

En revanche, l’ancien béglais se rappelle du stade Moga parfaitement. « C’était Bègles, c’était une mentalité qui était quand même un peu moins bourgeoise. Les mecs c’était les morutiers, c’était les types qui travaillaient, c’était les communistes ! Il y avait eu Bernard Moncla pendant je ne sais combien d’années. C’était chaud ! C’était très ouvrier ! On n’a pas perdu beaucoup de matches parce qu’à l’époque toutes les équipes s’arrangeaient pour gagner à la maison. On en a perdu comme tout le monde… ».

 

Et au niveau des défaites justement, un fameux 47-3 contre le Stade Toulousain. Un souvenir marquant. « On s’était dit avant le match avec Bernard Laporte, on va les défoncer, le premier qui bouge on le crève. Première mêlée, on commençait à glisser, à changer les appuis. Deuxième mêlée, un tsunami… Première attaque, les mecs ne touchaient pas le ballon et tombaient, et donc essai. On s’est dit ‘bon, on ne s’est pas entendu, on va se débrouiller, ça va aller mieux’. Touche, lancement, re-essai. Je me suis dit ‘là quand même’. Cette volée… On avait un tout petit moteur ce jour là ».