Lui qui était habitué à jouer plus d’une vingtaine de matches par saison, il n’en est qu’à 9 au cours de cette saison, minée par les blessures. Adam Jaulhac qui “ne voulait pas rater” ce jubilé pour le Stade Moga revient pour Sud-Ouest sur sa saison difficile. Pour lui c’était “une saison de merde. Dans ce cas-là, tu te raccroches à ta famille, à tout donner sur la préparation physique. Quand on est trois mois au frigo, ça permet aussi de mesurer l’importance de jouer.” Il a mal vécu le fait de ne pas pouvoir être sur le terrain pour aider ses coéquipiers : “C’est compliqué. On voit les points qu’il faut travailler, on se dit : ‘il faut faire ci, il faut faire ça’ et ‘si moi j’y étais, peut-être que je ferai mieux’. On a envie d’entrer, pas de rester devant sa télé.”

 

Ensuite il est revenu sur la préparation du match contre Oyonnax : “On a mis l’accent sur les rucks cette semaine. On est une équipe joueuse mais pour y arriver, il faut des bases solides. Ça nous a peut-être manqué parfois. Contre Oyo, qui chacaille, est pénible dans le bon sens du terme, il va falloir être très précis.”

 

Pour ce qui est de son état de forme il n’a pas d’inquiétude, après 3 matchs en espoirs, si ce n’est de tenir le rythme plus rapide du Top 14 : “Les impacts et les efforts ne sont pas aussi violents. On sait toujours jouer au rugby, après c’est une question de rythme. S’engager à 100 % dès le départ et tenir le plus longtemps possible. C’est la seule inquiétude que j’ai. J’ai envie de bien faire pour cette dernière à Moga.“