Jean-Claude Doulcet : “Dans les matchs agités, il y a souvent une ou deux pleureuses, là pas du tout. Ils étaient tous au combat”

     

    Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, l’ancien arbitre, Jean-Claude Doulcet, est revenu sur le huitième de finale aller du championnat de France 1991, opposant le CABBG à Toulon, qu’il a arbitré : “Ils m’ont foutu une paix royale, pas un mot désobligeant contre moi. En fait, ils ne parlaient pas beaucoup. Dans les matchs agités, il y a souvent une ou deux pleureuses, là pas du tout. Ils étaient tous au combat. Entre les touches, les gars marchaient, la seule voix que j’entendais, c’était celle de Serge Simon. Il parlait d’une voix douce à ses coéquipiers : ‘Allez les gars, ils ne nous impressionnent pas. On ne se laisse pas faire, on continue’ […] J’ai bien pensé à en sortir un ou deux et puis, j’ai renoncé. J’ai eu peur d’être obligé de continuer et d’arriver au chiffre fatidique. Si on se retrouvait à onze, le match aurait dû être arrêté. J’ai juste eu l’idée d’appeler les présidents à la mi-temps. Mais ça n’aurait rien changé […] Un trois-quart aile béglais (Max Boucher, ndlr) s’est approché de moi et m’a traité d’enc… Je lui ai laissé une chance. Je lui ai dit : c’est à moi que vous parlez ? Il m’a répondu oui. J’ai été obligé de prendre sa licence. Il a été suspendu et n’a pas fait la finale. Son remplaçant Marc Sallefranque a tout enquillé…“.