Rémi Lamerat : “C’est vraiment la biodynamique qui m’attire. Après, je ne veux pas faire de la biodynamie pour faire de la biodynamie”

     

    Interrogé dans les colonnes de Midi Olympique, notre trois-quart centre, Rémi Lamerat, s’est confié sur ce qui lui plaisait particulièrement dans le travail du vin en biodynamie : “Je n’avais pas conscience de toutes ces choses là avant de travailler dans le vin. Maintenant que j’ai l’idée de ce que je veux faire dans mon exploitation, c’est mon quotidien. C’est vraiment la biodynamique qui m’attire. Après, je ne veux pas faire de la biodynamie pour faire de la biodynamie. Ce n’est pas celle des recettes qui m’attire. C’est un gros travail d’observation, de ressenti dans ces terres, dans ses vignes, de son sol. C’est donc quelque chose qui demande beaucoup de réflexion, plus que des formations en réalité. Ne pas encore être sur le terrain au quotidien me permet d’anticiper beaucoup de choses mais ça ne me permet pas d’être sûr à 100% de la façon dont je vais travailler mes vignes et mon vin. Comment va-t-on faire le vin ? Cela dépend surtout de Dame Nature. C’est aussi ce qui est beau dans la biodynamie car elle est juste là pour accompagner ce que la nature va nous donner, en essayant de transformer le produit le moins possible, voire pas du tout. C’est le bonheur de ce métier. Il faut avoir quelques années de recul pour connaître ses terres. Cela passe par une grosse capacité d’observation, voir au jour le jour comment réagissent les éléments sur la parcelle et s’adapter au mieux“.