Rémi Lamerat : “Les gens se sont aperçus qu’un sol qui vit, avec des insectes et des bactéries, s’autorégule avec tout un écosystème qui est préservé et la plante en fait partie”

Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, notre trois-quart centre, Rémi Lamerat, qui envisage une reconversion dans le domaine viticole, est revenu sur l’importance de la préservation du sol : “La réflexion majeure, qui a poussé les gens à se questionner et à se convertir, c’est tout d’abord le sol. Il faut le préserver sur le long terme et donc lui mettre le moins de poison possible. Aujourd’hui, on s’aperçoit qu’un sol qui est vivant, que ce soit dans n’importe quelle culture, est un sol bénéfique pour la plante, chose que l’on avait paradoxalement opposée il y a quelques années. Les gens se sont aperçus qu’un sol qui vit, avec des insectes et des bactéries, s’autorégule avec tout un écosystème qui est préservé et la plante en fait partie. C’est donc un équilibre naturel. La chimie, même si elle devait avoir quelques bénéfices à une certaine époque, ne fait pas partie de cet écosystème“.
