Laurent Vergé : “On est rentré en osmose, on est devenu vraiment très forts. C’est le miracle du rugby, une bande de mecs qui s’entendaient bien”

     

    Interrogé dans les colonnes du Midi Olympique, l’ancien joueur du CABBG, Laurent Vergé, se rappelle de l’importance de la défaite concédée à domicile face au Stade Toulousain, en huitième de finale aller en 1989, et des changements qui en ont découlé : “A partir de là, on a fait vraiment tous les efforts nécessaires. On est rentré en osmose, on est devenu vraiment très forts. C’est le miracle du rugby, une bande de mecs qui s’entendaient bien […] Contre Périgueux, on en a fait un de 80 mètres. Moi j’aimais bien quand le gars qui giclait n’allait pas trop loin pour attendre le soutien. On créait des brèches, puis on se réorganisait […] Michel Courtiols, quel joueur de ballon. Il aurait mérité cinquante sélections“.

     

    Il se souvient aussi d’un match clé contre le Racing, fin 1990 : “Le Racing, c’était quelque chose d’impressionnant. Il y avait Genet, Serrière, Tachdjian. Tachdjian, c’était leur bombe atomique. Avec Vincent (Moscato) on s’était promis de se ruer sur lui à la première crêpe qu’il allait balancer“.

     

    Il est aussi revenu sur le quart de finale du Du-Manoir, face au Stade Toulousain, en 1991 : “Je me souviens de ce match évidemment, je pense même que Daniel Herrero était venu nous superviser. Il était reparti à Toulon avec des doutes“.