Christophe Urios : “Guido Petti, il est arrivé et en trois semaines il parlait déjà français. Lui je pense que dans trois ans, il ne parlera pas français”

     

    Interrogé au micro d’ARL, notre manager, Christophe Urios,  s’est confié sur la difficulté pour Ben Lam à s’intégrer au sein de l’UBB : “Ca peut s’expliquer par le fait qu’il enchaîne avec la saison de l’hémisphère sud, mais je pense que ce n’est pas la raison. Je pense que c’est vraiment son intégration, à la ville, au club, à l’équipe, mais quand je parle comme ça, je ne dis pas qu’il n’est pas intégré… Guido Petti, il est arrivé et en trois semaines il parlait déjà français. Lui je pense que dans trois ans, il ne parlera pas français. C’est toute la différence. Il a cette personnalité un peu sur lui qui fait qu’il n’ose pas. Quand je l’ai en entretien, je l’ai eu déjà trois-quarts fois, il ne parle pas beaucoup. Après le match contre La Rochelle, il m’a dit un truc super intéressant, parce que ça reflétait assez bien l’équipe, et c’est un peu ce que je pensais aussi, qui était que l’on avait besoin d’être tous leaders. C’est quelqu’un qui analyse les choses, qui est intelligent. Après, il faut que notre jeu soit mieux. Mais pour moi, une équipe de rugby à Bordeaux, on doit avoir un paquet d’avants solide, une charnière et un milieu de terrain qui tiennent le milieu de terrain, et le vrai point fort, ça doit être le champ profond. C’est le rugby moderne. Quand le champ profond, c’est à dire là où tes mecs sont les meilleurs, ils ont très peu de ballons à exploiter… On peut aussi parler de Santi Cordero, l’année dernière il traversait les terrains tout le temps et cette année moins. Il a fallu aussi remettre un peu d’ordre dans notre façon d’aborder le jeu. Ne pas tout mélanger“.