Christophe Urios : “Je ne veux pas subir. Je ne laisse pas la part au hasard”

     

    Interrogé par La Dépêche, notre manager, Christophe Urios, est revenu sur l’importance qu’avait pour lui la planification : “Perturbé je ne sais pas mais préoccupé. Quand je suis arrivé à l’UBB, j’ai posé la question : vous attendez quoi du staff ? Je ne l’avais jamais fait mais il y a ici beaucoup de jeunes. La moyenne d’âge est de 25 ans quand elle était de 31 ans à Castres donc ce n’est pas la même façon de fonctionner. Une des remarques qui est remontée, c’était de casser la routine. Cela m’a fait flipper parce que j’ai besoin de routine, comme tous les entraîneurs je pense. J’ai besoin de cadrer, de contrôler absolument ce que nous faisons. Quand ils m’ont dit ça, j’ai dit : ‘Putain, nous n’allons pas nous amuser à changer tout le temps !’. Non pas que je ne sois pas capable de m’adapter mais changer pour changer, cela servirait à quoi ? Après, cela veut dire que tu n’as pas de pouvoir sur ce qui se passe, tu subis et moi, je ne veux pas subir. Je ne laisse pas la part au hasard. Du coup, et ce n’est pas de l’enfumage, on change la forme sans trop changer le fond. Sinon, je prends le risque de blesser les mecs ou de ne pas assez les entraîner et de les blesser pendant les matchs“.