Jefferson Poirot : “Il m’a dit que ça aurait pu être beaucoup plus grave, qu’un choc anodin aurait pu avoir des conséquences dramatiques”

     

    Interrogé dans les colonnes de Sud-Ouest, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, est revenu sur sa blessure aux cervicales et les conséquences qu’elle aurait pu avoir : “J’avais une pression permanente entre les deux omoplates, ça m’irradiait un peu au niveau des cervicales, ça partait dans l’épaule. Sur les tests cliniques, il n’y avait pas forcément le signe d’une hernie. J’ai traîné ça pendant six matchs, on travaillait dessus avec les kinés, l’ostéo. Un jour, à l’entraînement, j’ai eu mal et je suis allé voir le doc pour lui dire qu’il fallait regarder. J’ai passé une IRM et on a vu une belle hernie […] J’ai vite été rassuré par le Professeur Bernard, de la Clinique du sport à Mérignac. Mais effectivement, il m’a dit que ça aurait pu être beaucoup plus grave, qu’un choc anodin aurait pu avoir des conséquences dramatiques. Ça aurait pu me couper la moelle, je me serais retrouvé dans un fauteuil à vie. Il m’a dit qu’il était hors de question que je continue de jouer dans cet état alors que j’avais joué six matchs comme ça. Après coup, je me dis que j’ai pris des risques et que j’ai eu de la chance“.