Interrogé par Sud-Ouest, le président de l’UBB, Laurent Marti, est revenu sur l’opposition de la mairie au projet de naming du Stade Chaban Delmas : “Ça dépend comment on souhaite gouverner : soit on gouverne en fonction de ses desiderata et de ses convictions personnelles, soit on gouverne en fonction de l’intérêt général de sa ville en tenant compte de l’avis de la majorité des Bordelais car je ne peux pas douter que nous allons recevoir un soutien populaire très fort. Prenons l’exemple des Girondins de Bordeaux, club légendaire qui a fait rêver plusieurs générations, moi le premier. À toujours croire qu’il y aura de l’argent ailleurs, on s’est retrouvé avec un fonds d’investissement américain et ce club devient un monument en péril. Donc il faut faire attention à ne pas trop décourager les bonnes volontés. J’ai lu que le maire disait que le ‘naming’, ce n’était pas sa tasse de thé. Mais c’est trop facile de faire de la philosophie avec l’argent des autres. Ma tasse de thé à moi, c’est de pouvoir sauver l’UBB et faire en sorte qu’elle reste au plus haut niveau“.