Maxime Lucu : “Forcément, le Top 14, quand on y met neuf mois de travail, on a vraiment envie de le gagner…”

     

    Interrogé par Rugbyrama, notre demi de mêlée, Maxime Lucu, s’est confié sur les propos de son président qui a déclaré qu’il préférerait gagner le Top 14 :

    “Il y a une part de raison là-dedans. Le Top 14, c’est vingt-six journées de lutte où on sait que chaque match, chaque point est important. On le voit tous les week-ends, avec des surprises partout. La Coupe d’Europe, c’est un petit format où vous jouez quatre matchs de poule et après, vous êtes lancé dans des phases finales où vous rêvez de gagner l’épreuve en quatre matchs. Ce n’est pas forcément le même jeu, pas forcément la même attitude et c’est un format qui est beaucoup plus court. La Coupe d’Europe est hyperprestigieuse mais en Top 14, quand on voit toutes les forces qu’on laisse dans la bataille, quand on voit tous les combats qu’on mène chaque semaine… C’est quelque chose qui, à la fin, vous rend encore plus heureux quand vous le réalisez. Sachant que la finale signifie aussi la fin de la saison. Forcément, le Top 14, quand on y met neuf mois de travail, on a vraiment envie de le gagner…”.

    Il est aussi revenu sur la maîtrise montrée par l’Union Bordeaux-Bègles en seconde mi-temps, avec une volonté de jouer l’occupation pour ne pas encaisser de points :

    “En fait, la dernière action de la première mi-temps nous a montré que Northampton était très dangereux en contre. On avait une touche dans leurs 45 mètres. On ne la joue pas très bien, mais on est dans leur camp. Je pense alors qu’il faut qu’on joue au pied, mais finalement on essaie de jouer ce ballon à la main… Arthur Retière prend le ballon, mais il se le fait gratter. Ils vont en touche et ils marquent sur la pénaltouche qui suit. À la mi-temps, le staff nous a dit : ‘Attention à cette équipe, un demi-ballon un peu mal joué, une opportunité de gratter un ballon, ça peut faire sept points. Dans un premier temps, essayez plutôt de les mettre sous pression, chez eux. Essayez de les faire jouer haut, dans leurs 22, 30, ou 40 mètres. Ils seront moins dangereux que s’ils sont dans notre camp’. C’est donc ce qu’on a essayé de faire avec Matthieu (Jalibert), mettre du pied assez loin pour se sentir un peu moins en danger”.