Interrogé par l’Equipe, le manager toulonnais, Pierre Mignoni, est revenu sur les leçons à tirer du barrage perdu de la saison passée :

“Si t’es content d’être là, tu vas repartir sans rien. Il faut comprendre qu’on n’a pas besoin d’être content, on a surtout besoin de faire les choses sur le terrain. C’est un stade magnifique, il va y avoir beaucoup de monde. C’est un événement sacré aujourd’hui mais ça ne suffit pas. Pour gagner ces manches-là, c’est plein de détails, d’envie, plein de choses. Ce n’est pas juste être content d’être là”.

Il s’est aussi confié sur le côté favori de l’Union Bordeaux-Bègles, récent champion d’Europe pour cette rencontre :

“Ce sont des choses dont peut parler avec les joueurs pour être honnête. Mais par exemple, je sais très bien qu’il y a toujours un favori ou… (il ne finit pas sa phrase) Ils sont quand même champions d’Europe. Ils sont quand même favoris. Mais, je vais être honnête aussi, ce n’est pas de la langue de bois, je connais trop ces matches-là. Quand ça commence, c’est tout le monde pareil. C’est une équipe qui a beaucoup d’expérience, plus que nous je pense. C’est surtout ça. Mon groupe a besoin de jouer des matches comme ça. Malheureusement perdus cette année en quarts de finale de Coupe d’Europe (défaite 21-18 contre Toulouse) et l’an dernier le barrage de Top 14. Ça crée de l’expérience commune. Sur ça, je pense qu’ils sont en avance sur nous. Mais je ne vais pas dire « ils sont favoris ». Quand tu es champion d’Europe, je le sais pour l’avoir vécu, je connais la force et la puissance que ça peut donner mais aussi la faiblesse”.