Interrogé par l’Equipe, notre pilier gauche, Jefferson Poirot, s’est confié sur le trajet vécu depuis la finale de la saison passée :

« Quand on est revenus à l’intersaison, il y a eu le doute de se dire comment on allait s’en relever. On s’est retrouvés après avoir pris 60 points en finale de Top 14. Je vous laisse imaginer le désastre et ce qu’on a pu vivre… On a été marqués à vie. Il y a eu une grosse remise en question […] On a eu des moments aussi très durs cette saison. Il y a eu plein de moments où les avants étaient bons et pas les trois-quarts, et inversement. Parfois, on est revenus le lundi pour une remise à zéro ».

Il est rejoint sur ce point par notre demi de mêlée international, Maxime Lucu, expliquant notamment l’apport du préparateur mental, Eric Blondeau :

« À ce moment-là, on a regardé les images et on s’est replongé dedans. On a parlé que de ça, analysé en profondeur. Il ne fallait pas juste dire ‘on a fait une belle saison’. On en a pris 60, une grosse claque. Pour beaucoup, ce sera le plus gros échec dans nos carrières. On a travaillé dessus. Ce match-là est un point de départ […] Il nous a permis d’analyser les échecs de l’année dernière, notamment nos comportements après des essais, des cartons jaunes, et des choses comme ça. Il a essayé de nous inculquer des manières de nous rassembler, de transformer le négatif en positif, ou au contraire de penser à l’action d’après quand il y a du positif. Le rugby, on l’avait, mais on pouvait évoluer dans le comportement avec aussi l’émergence de jeunes leaders ».