Louis Picamoles : “C’est un entraîneur qui a compté dans mon évolution en tant que joueur et en tant qu’homme parce qu’il m’a fait confiance”
Interrogé par Rugbyrama, l’ancien troisième ligne toulousain, Jean Bouilhou, s’est confié sur les débuts en tant qu’entraîneur du Stade Toulousain, de notre manager, Yannick Bru :
“Quand Yannick a pris les avants, on sortait de périodes où on se faisait un peu concasser. On en avait pris presque cinquante contre Biarritz (40-13 en finale du championnat de France 2006) et, en 2007-2008, le paquet d’avants du Stade s’est rebellé. Yannick nous a apporté énormément de structures dans l’entraînement et sur la conquête. Ce fut une période où nous nous sommes régalés. Bien sûr, des grands joueurs comme “Pato” (Albacete) et “Titi” (Dusautoir) sont arrivés et cela a renforcé l’équipe. Mais on a vécu des années où le paquet d’avants toulousain est devenu conquérant. Sa façon de voir les choses correspondait aussi à ma personnalité. J’ai fait des études plutôt scientifiques, donc ce côté très précis et cartésien de la conquête m’a plu. J’ai essayé de tendre vers ça”.
Notre ancien troisième ligne, Louis Picamoles, qui l’a aussi eu comme entraîneur du côté du Stade Toulousain, a aussi livré son avis sur ce dernier :
“C’est un entraîneur qui a compté dans mon évolution en tant que joueur et en tant qu’homme parce qu’il m’a fait confiance. Il a su être dur, voire très dur avec moi parce qu’il fallait l’être. Il a su trouver les mots pour me faire progresser. Sa force est de bien cerner ses joueurs et d’en tirer le meilleur. Il me disait que j’avais un superpouvoir mais que je ne travaillais pas assez. Il me piquait pour que je me dépasse. Je l’ai détesté par moments mais il m’a permis d’être performant et de vivre des choses que je n’aurai pas vécues s’il n’avait pas été derrière moi. Je lui dois une partie de ma carrière”.