Interrogé par des lecteurs de Sud-Ouest, notre jeune ailier international, Louis Bielle-Biarrey, est revenu sur la façon dont il appréhendait sa nouvelle notoriété et son statut de star du rugby français :

“Il n’y a pas si longtemps, j’étais à la place de ce jeune homme (NDLR, il désigne l’enfant d’un des lecteurs au premier rang). J’idolâtrais les joueurs de l’équipe de France. Ça fait un peu bizarre. La notoriété a des avantages : c’est glorifiant quand on nous demande des photos, ça booste un peu l’ego. Ça fait toujours plaisir de rencontrer des gens qui nous aiment bien. Parfois, même si ça ne prend que 10 ou 20 secondes, ça peut être pesant lorsqu’on est en famille. Mais il y a plus de bons côtés que de mauvais. C’est aussi grâce aux supporters qu’on peut vivre du rugby. C’est une manière de leur rendre”.

Il s’est aussi confié sur le fait d’avoir basculé dans une autre sphère. Il a par exemple été élu ‘personnalité rugby de l’année’ par la presse britannique, une récompense que seul Antoine Dupont et Jean-Pierre Rives ont eu avant lui côté Français :

“Je suis dans deux équipes, l’UBB et le XV de France, qui me mettent en valeur. J’ai gardé le même train de vie que lorsque j’ai commencé. Mais c’est vrai que j’ai beaucoup plus de sollicitations en lien ou non avec le rugby. Je pense être bien entouré, par des personnes de confiance, pour faire face à cela. Ils trient les choses pour moi : je ne peux pas répondre à tout”.