Cameron Woki : “Ça m’a beaucoup changé au niveau de mes ambitions, j’y ai connu beaucoup plus d’échecs, ça m’a fait mûrir”

     

    Interrogé par l’AFP, repris par Sud-Ouest, notre troisième ligne, Cameron Woki, est revenu sur ses trois saisons au Racing 92 et les leçons qu’il a pu en tirer :

    “L’apprentissage d’un rugby différent, avec Stuart Lancaster, qui m’a fait progresser techniquement dans mon analyse et ma préparation de match. Puis mes six derniers mois avec Patrice Collazo, qui m’a redonné une seconde vie en me faisant jouer à un poste que je préfère (troisième ligne), contribuant à mon retour en équipe de France. Le Racing est un club différent, qui a faim de titres européens parce qu’il a déjà gagné le championnat et perdu trois finales de coupes d’Europe. Dans mes premières années à l’UBB (2017-2022), j’ai été bercé au Brennus, aux phases finales de Top 14, c’est l’inverse au Racing. Ça m’a beaucoup changé au niveau de mes ambitions, j’y ai connu beaucoup plus d’échecs, ça m’a fait mûrir”.

    Il reconnaît ne pas avoir vécu les progrès de l’Union Bordeaux-Bègles avec un œil envieux :

    “Au contraire, j’étais très heureux du titre en Coupe d’Europe. Mon cœur est pour Bordeaux et mon premier réflexe a été d’appeler mes coéquipiers de cette année. J’ai appelé Matthieu (Jalibert), j’ai eu les mecs, qui étaient tous dans le vestiaire. J’étais à Chaban en quart contre le Munster, j’ai suivi ça de près comme de loin. C’était pareil pour la finale de Top 14 que j’ai regardée à la télé. J’étais forcément déçu pour eux. S’ils avaient gagné le championnat, je n’aurais pas été envieux”.