Louis Bielle-Biarrey : “J’ai joué la finale. Je pensais que j’étais à 100 %, mais je ne l’étais pas forcément en définitive”

     

    Interrogé par des lecteurs de Sud-Ouest, notre jeune ailier international, Louis Bielle-Biarrey, est revenu sur la difficulté de prendre soin de sa santé en tant que joueurs avec l’accumulation des matchs entre l’Union Bordeaux-Bègles et le XV de France :

    “C’est dur (sourire). Les saisons sont très longues, les matchs sont durs. On l’a vu ce week-end encore (NDLR, lors de la réception de La Rochelle), ça tape très fort. Et il y a toujours de l’enjeu ! Si on n’est pas dans les six avec Bordeaux, ça va nous ronger. Parfois, on fait des mauvais matchs ou on se blesse. Ensuite, il faut revenir dans l’équipe, parce que personne ne nous attend… Et c’est sans parler des matchs internationaux où l’intensité est décuplée. Alors sur le peu de repos qu’on a, on essaie de récupérer. Mais quand on a la chance de jouer devant plus de 30 000 personnes, ici à Bordeaux, ce sont des émotions très fortes. L’an dernier, on a gagné la Coupe d’Europe, mais aussi le Six-Nations avec l’équipe de France, c’est génial. Au quotidien, des gens ont une vie bien plus dure”.

    Il est aussi revenu sur la commotion qui l’a touché en fin de saison et qui aurait pu le priver de la finale de Top 14 :

    “C’était la fin de saison, j’étais fatigué et j’ai pris cette commotion contre Vannes. J’ai eu du mal à récupérer et j’ai joué la finale. Je pensais que j’étais à 100 %, mais je ne l’étais pas forcément en définitive. Mais les vacances m’ont fait du bien […] Dans les jours qui suivent, quand on n’est pas à 100 %, on est un peu inquiet. Mais je n’ai pas eu peur pour autant. J’essaie d’être sérieux par rapport à ça. Je fais plus de renforcement des cervicales pour prévenir ce genre de choses”.