Invité du podcast de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre demi de mêlée international italien, Martin Page-Relo, est revenu sur son intégration au sein du club, à un poste particulier, qui nécessite pas mal d’automatismes :

“Le poste de demi de mêlée entraîne beaucoup de responsabilités, donc quand on arrive dans un nouveau club, il y a des automatismes qui ne sont pas forcément présents, avec des joueurs que je ne connais pas forcément, voir pas du tout. L’adaptation s’est faite très rapidement aussi. C’est sûr que Maxime s’est très rapidement blessé pendant les matchs amicaux, mais il était toujours sur le bord du terrain à me conseiller. C’est une concurrence qui est très saine et qui est pour le collectif. Dès que j’ai une question ou autre, il est toujours là et présent pour m’aiguiller. Mon rugby est très porté sur la vitesse et sur le jeu dans le désordre et c’est ce que prône le jeu de Bordeaux. Je n’ai pas eu à adapter mon jeu. On va dire que c’est plus facile d’arriver dans un club comme ça. On parle beaucoup avec Matthieu en dehors des séances d’entraînement et de matchs pour faciliter la chose”.

Il est aussi revenu sur le fait de jouer au Stade Chaban Delmas, non plus en tant que visiteur, mais en tant que joueur de l’Union Bordeaux-Bègles :

“C’est totalement différent de jouer au Stade Chaban Delmas avec le public avec soi. Avec Lyon, je n’étais pas venu jouer, j’étais blessé à ce moment-là. Mais j’étais venu avec Toulouse, qui était un peu le rival de Bordeaux. Le public est respectueux, mais contre. Ca fait chaud au cœur de l’avoir avec soi. Notamment à l’échauffement quand on fait le tour de notre partie de camp pour rentrer dans le vestiaire, on voit que le public pousse derrière nous et ça fait chaud au cœur. Je me souviens avoir eu les poils. C’est très motivant avant un match”.