Christophe Laussucq : “C’est toujours plutôt Bègles qui a amené tout le monde vers le haut, qui a été la locomotive”

     

    Invité de l’émission 100% UBB, sur les ondes d’ICI Gironde, notre entraîneur de la défense, Christophe Laussucq, est revenu sur la rivalité qui existait entre le Stade Bordelais et le CABBG à son époque, avant la fusion :

    “Le Stade Bordelais à l’époque, c’était déjà beaucoup de Béglais. Il n’y avait pas plus d’animosités que ça entre les deux clubs. Je n’ai pas ce souvenir. Quand je suis arrivé au SBUC, il n’y avait que des Béglais ou des anciens Béglais. C’était à l’époque où la bande à Moscato et Laporte s’était faite virer de Bègles. Ils sont tous venus au SBUC. Il y avait un peu d’animosité contre les Béglais qui les avaient viré. Mais il y avait beaucoup de joueurs qui ne réussissaient pas en première à Bègles et qui allaient au SBUC. Il n’y avait pas vraiment beaucoup de public au SBUC, donc on ne peut pas dire qu’il y avait une identité, même si les Stadistes vont peut-être me tuer. Mon père a été joueur et entraîneur au SBUC, mon frère aussi. J’ai joué à Mérignac, mon père et mon frère aussi, c’était des clubs où il n’y avait pas une identité exceptionnelle. Le club phare, c’était quand même Bègles, même si à l’époque je n’étais pas forcément pro-béglais puisque j’étais en face à Mérignac ou au SBUC. Michel Baillet vous dira même que j’étais anti-béglais. Mais c’était quand même le club phare. On ne peut pas dire qu’il y ait eu un autre club porteur que Bègles. Je pense que le SBUC n’aurait pas pu réussir sans l’apport et sans la formation béglaise. C’est toujours plutôt Bègles qui a amené tout le monde vers le haut, qui a été la locomotive. Ca a été quelque chose de très bien d’arriver à unir ces deux clubs”.