Gaëtan Barlot : “Pour moi c’était gratifiant d’être capitaine, mais aussi un peu de pression”

Invité du podcast de l’Union Bordeaux-Bègles, En Bord Terrain, notre talonneur, Gaëtan Barlot, est revenu sur son expérience avec le XV de France :
“Pour revenir sur ma première sélection avec l’équipe de France, je n’avais fait qu’une saison de Top 14 à Castres. J’arrivais sur la pointe des pieds et d’un coup j’étais lancé dans le grand bain. Je fais une belle saison et je pars en Australie pour ma première cape. C’était pour moi un truc incroyable, je me demandais ce que je faisais là, je pensais que je n’avais pas le niveau, que je n’étais pas invité. Finalement je fais trois bons matchs et je me régale. Petit à petit j’avais fait mes sélections et cet été en Nouvelle-Zélande, pour la deuxième cape, j’ai Fabien Galthié qui m’annonce que je vais être capitaine. J’étais agréablement surpris. Je me vois dans le vestiaire avant le match à commencer à faire mon petit discours avec des mecs autour de moi comme Romain Taofifenua, qui a 60 capes et je me demande ce que je vais leur apporter. Tout c’est bien passé, les mecs m’ont suivi et au final ça a été un vrai régal. Pour moi c’était gratifiant d’être capitaine, mais aussi un peu de pression. Sur le premier match, on sort d’un très bon match contre les All Blacks, on sait que l’on va être attendu sur le second. On avait fait quelques changements, on savait que ça allait être très dur. Quand tu es capitaine, tu ne veux pas que l’équipe en prenne 40. C’est malheureusement ce qui est arrivé, mais on veut toujours que ça soit un bon résultat et une victoire. C’était très compliqué pour mon premier capitanat d’en prendre 40 en Nouvelle-Zélande. Ce n’est pas forcément idyllique, mais je me suis régalé”.
Il s’est aussi confié sur sa préparation d’avant-match, un moment qui est propre à chaque joueur :
“Quand je prépare un match, je me mets rapidement dans ma bulle. J’en ai besoin. Je prends ma poker face, je change de tête et je me mets à fond dans ma bulle. Je ne mets pas d’écouteurs parce que j’aime bien quand même l’ambiance du public, l’atmosphère un peu sous pression des vestiaires”.