Yannick Bru : “On a corrigé certains secteurs. On s’est remis au travail”
Interrogé au micro de Canal+ après la victoire de l’Union Bordeaux-Bègles face au LOU, Yannick Bru a tenu à souligner la maîtrise collective et la qualité du contenu produit par ses joueurs, tout en saluant la résistance lyonnaise :
“Au-delà du résultat comptable, on a quand même eu la mainmise sur ce match avec une occupation et une possession très largement en notre faveur. Mais on connaît les caractéristiques de cette équipe de Lyon. Elle défend très bien, elle est très opportuniste, elle a pas mal de facteurs X dans sa ligne de trois-quarts. Avec pas grand-chose, elle marque des essais magnifiques. On a failli le payer cher aujourd’hui. Ils marquent deux essais quasiment sur rien. C’est une équipe qui est dure, courageuse en défense, qui travaille dur en défense, qui récupère des ballons. Je suis content que l’on soit payé parce que je pense vraiment qu’on le mérite”.
Le manager bordelais est également revenu sur la capacité de son équipe à réagir après un passage à vide en seconde période et à s’imposer malgré les précédents défavorables face à Lyon :
“Il y a un 17-0 qui se transforme en 17-20. On sait que cette équipe de Lyon ne nous réussis pas, on prend un 20-0 dans la tête. Jusqu’ici, ils nous avaient battu trois fois en quatre matchs. C’est souvent une histoire de money time, de coup d’envoi donc on était quand même très méfiants dans les circonstances qui sont les nôtres en ce moment. Je suis ravi parce qu’aujourd’hui ce match suffi à notre bonheur. Il y a eu beaucoup d’efforts, une meilleure présence dans le domaine aérien, au sol. On a corrigé certains secteurs. On s’est remis au travail”.
Toujours sur Canal+, Yannick Bru a tenu à saluer la prestation décisive de Louis Bielle-Biarrey, dont la vitesse et le sens du timing ont une nouvelle fois fait la différence en fin de match :
“On connaît Louis, il souffre aussi sur les fins de matchs, son body language n’était pas top sur les 10 dernières minutes. Mais on sait que quand les défenses sont fatigués et à plus forte raisons quand il manque un joueur dans le rideau adverse, si l’on avait une vraie arme, c’est Louis. Il a montré aujourd’hui que si on lui laisse 2-3 mètres, avec sa vitesse de pointe, ça fait mal”.