Interrogé par La Dépêche, le président de l’Union Bordeaux-Begles, Laurent Marti, est revenu sur les difficultés récurrentes pour recruter dans le cinq de devant :

“D’abord je voudrais dire qu’il est d’un très bon niveau parce qu’on ne peut pas faire ces dernières années autant de demi-finales, deux finales de Top 14 et un titre de Champions Cup sans un cinq de devant qui tient la route. Maintenant, est-ce que c’est notre point fort ? Non, peut-être pas. Et pourquoi c’est un domaine qu’il est très difficile de renforcer ? C’est très simple, c’est mathématique. Ce sont des gabarits beaucoup plus rares et comme c’est beaucoup plus rare, vous avez moins de choix pour recruter des joueurs de haut niveau à ces postes-là, tout simplement”.

Il s’est aussi confié sur le fait d’avoir réussi à battre les Toulousains sur leurs points forts la saison passée, notamment en demi-finale de Champions Cup :

“Vous savez, on le dit souvent, le Stade Toulousain a toujours été vanté, à juste titre, pour son jeu offensif de grande qualité. On le sait, on le voit, ça dure depuis des générations. Mais souvent, on a oublié de dire combien le Stade Toulousain, c’est un jeu physique, c’est un jeu agressif et qu’il y a toujours eu des conquêtes fortes. Et aujourd’hui, c’est vrai que dans le rugby, même s’il y a plus de jeu, plus de temps de jeu effectif, qu’il y a des athlètes très bien préparés, on sait tous que si la conquête est en difficulté, alors il devient difficile de gagner”.