Laurent Marti : “Je ne veux pas me priver de compétences. Je me fous de savoir d’où ils viennent”

     

    Interrogé par La Dépêche, le président de l’Union Bordeaux-Begles, Laurent Marti, s’est confié sur le nombre d’anciens toulousains qui composent son staff :

    “Il y a Jean-Baptiste Poux, Yannick Bru, Christophe Foucault (Shaun Sowerby et Julien Barès également, NDLR), mais ils ne sont pas Toulousains d’ailleurs (sourire). Vous savez qu’à Toulouse, le manager est de Sainte-Foy-la-Grande en Gironde (rires). Mais si demain, il doit y en avoir plus, il y en aura plus. Parce qu’on sait tous que quand un club a autant gagné depuis aussi longtemps, ça veut dire que des compétences ont été développées. Moi, je ne veux pas me priver de compétences. Je me fous de savoir d’où ils viennent. Ce qui m’intéresse, ce sont les hommes, s’ils ont envie de se battre pour l’Union Bordeaux-Bègles, et s’ils peuvent nous faire grandir. Et puis vous savez, il y a eu un monsieur au Stade Toulousain, il s’appelle Guy Novès, et je crois qu’il a formé pas mal de gens quand même (sourire)”.

    Il est aussi revenu sur les souvenirs qu’il garde du côté du Stade Toulousain, lui qui en a aussi porté le maillot :

    “Tout à fait. C’est toujours le cas. Je suis dans le groupe des 67, c’est-à-dire les juniors Reichel de l’époque avec qui j’avais joué. J’ai une très bonne relation avec Didier Lacroix et avec beaucoup d’autres. C’est pour ça que les déclarations de certains, qui peut-être ont des griefs personnels… On n’ira pas sur ce terrain, on a trop de respect pour ce club”.