Sipili Falatea : “C’était un choix qui a été imposé, mais que j’ai accepté parce que j’ai beaucoup aimé le poste aussi”

     

    Invité cette semaine dans 100% UBB, l’émission d’ICI Gironde consacrée à l’actualité du club et à la vie du groupe professionnel, Sipili Falatea a longuement évoqué son rôle au sein de l’Union Bordeaux-Bègles. Le pilier droit international, figure essentielle du pack girondin, a rappelé à quel point son poste nécessite rigueur, adaptation et expérience, tant les exigences techniques et physiques évoluent d’une saison à l’autre. Dans un championnat où les mêlées sont de plus en plus disputées, il a expliqué la complexité de son rôle :

    “Le pilier droit, c’est celui sur lequel on compte le plus pour tenir la mêlée, avancer ou gagner la pénalité. C’est un poste très compliqué parce que c’est un poste qui n’arrête pas d’évoluer toutes les années. Les piliers d’en face, ce ne sont pas les mêmes personnes que l’on croise, ce n’est pas la même technique. Il faut accumuler plusieurs techniques et façons de s’adapter dans un match difficile face à un pilier avec une technique différente de la sienne. Il y a aussi les arbitres qui surveillent de près, surtout les liaisons et les coudes pour les piliers droits et les gauches aussi”.

    Photo Instagram Sipili Falatea

    L’international français est également revenu sur son parcours personnel, évoquant la manière dont il s’est installé à ce poste très exigeant. Un choix relativement tardif dans sa formation, mais qui s’est imposé comme une évidence au fil de son évolution :

    “J’ai fait le choix de devenir pilier un peu tard, à 18 ans. C’était un choix qui a été imposé, mais que j’ai accepté parce que j’ai beaucoup aimé le poste aussi. C’est quand je suis arrivé à Colomiers, en métropole”.