Maxime Lucu : “Parfois, ça marche un peu moins bien et on doit être moins impatients. On doit surtout rester dans ce que l’on fait de bien”

Alors que le XV de France avance dans sa tournée d’automne entre attentes élevées et performances encore en construction, Maxime Lucu a pris le temps de partager son ressenti dans les colonnes de L’Équipe. Le demi de mêlée international de l’UBB, devenu l’un des leaders d’expérience du groupe tricolore, affiche un état d’esprit serein et constructif. Conscient des critiques mais aussi du potentiel de l’équipe, il a tenu à rappeler que les débuts de novembre ont souvent été similaires lors des précédentes saisons internationales :
“On doit tirer du positif de cette victoire comme l’a dit le staff après match. Par le passé, on a déjà connu de telles physionomies, notamment sur les premiers matches pas toujours très aboutis de novembre. J’ai l’image de l’Argentine en 2021 (succès 29-20) ou du Japon (52-12) l’an dernier. Moi, je suis confiant. La saison passée, on n’avait pas fait une très bonne tournée d’automne offensivement, du moins on n’avait pas été très réalistes, puis en continuant sur le même schéma on était sortis avec un record d’essais sur le Tournoi des Six Nations (trente sur l’ensemble de la compétition) et la victoire finale. Parfois, ça marche un peu moins bien et on doit être moins impatients. On doit surtout rester dans ce que l’on fait de bien”.
Maxime Lucu s’est également exprimé sur les critiques qui entourent actuellement le jeu fourni par les Bleus. Avec franchise et recul, il a évoqué une exigence presque culturelle autour des équipes nationales, tout en réaffirmant la détermination du groupe et la vision à long terme qui l’anime :
“J’ai envie de dire que c’est un peu français. Dans n’importe quel sport, on est vite exigeants avec nos équipes de France. On le voit avec le foot ou récemment le basket qui a traversé un Euro compliqué. On est Français, nous aussi on est les premiers à critiquer, à voir le verre à moitié vide. On aimerait bien sûr que ça aille du mieux possible comme lors du dernier Tournoi avec le bonheur que ça avait procuré. Même si on sont conscients des attentes élevées, il ne faut pas non plus se prendre la tête avec ça. On sait qu’on a une énorme marge de progression. Et en tout cas, nous, on est là pour faire gagner l’équipe de France et je suis sûr que des beaux jours vont arriver très vite. On doit croire en nous et continuer à grandir. On travaille pour notre objectif de 2027 et le Mondial en Australie”.

