Jefferson Poirot : “Je me souviens qu’il y avait un côté haltérophilie, où on ne pouvait pas faire de l’épaulé-jeté, un mouvement où on jette la barre en l’air parce que le plafond était trop bas”

Invité sur le plateau de Top Rugby, l’émission de TV7 dédiée au suivi de l’actualité rugbystique en Nouvelle-Aquitaine, notre pilier gauche Jefferson Poirot a été sollicité pour revenir sur l’évolution spectaculaire des infrastructures de l’Union Bordeaux-Bègles depuis son arrivée en 2012. L’ancien capitaine, témoin privilégié de la montée en puissance du club depuis plus d’une décennie, a rappelé le contraste saisissant entre les conditions d’hier et celles dont bénéficie aujourd’hui le groupe professionnel. Avec humour et précision, il s’est replongé dans ses premiers pas à l’UBB :
“En 2012, quand tu allais être recruté, tu ne venais pas visiter le club pour vous dire l’état d’esprit. Et ça a duré un moment ça. Il n’y avait pas plus d’infrastructures que ça : une salle de musculation dans le bâtiment administratif qui est cours Delphin Loche. Je me souviens qu’il y avait un côté haltérophilie, où on ne pouvait pas faire de l’épaulé-jeté, un mouvement où on jette la barre en l’air parce que le plafond était trop bas. Il n’y avait pas de cantine comme il y a maintenant, on prenait le petit-déjeuner à la maison, on rentrait manger chez nous. Ça a bien évolué et par rapport à ce que m’avaient dit les joueurs qui étaient là avant : Adam Jaulhac, Hugh Chalmers, eux étaient déjà contents de tout faire à Moga. Parce qu’a priori avant, ils allaient dans une salle de musculation dans Bègles, c’était vraiment archaïque”.
