Avant un déplacement capital à Montpellier avant de s’envoler directement pour Pretoria, l’Union Bordeaux-Bègles entame un bloc déterminant de deux rencontres loin de ses bases. Un enchaînement exigeant, aussi bien physiquement que mentalement, que les joueurs appréhendent comme une occasion de se renforcer collectivement et de relancer une dynamique positive. Interrogé par Sud Ouest, Boris Palu ne s’est pas caché sur l’intensité qui attend l’UBB, que ce soit au Septeo Stadium ou face aux Bulls la semaine suivante :

« On sait que sur les deux matchs qui arrivent, on aura un gros combat devant, que ce soit à Montpellier ou en Afrique du Sud. Ça va taper très fort. Et le match de ce samedi est le meilleur moyen de se préparer au suivant […] C’est dans les moments comme celui-là qu’on voit le cœur d’une équipe. On ne peut pas laisser filer trop de points car après, on va se retrouver à courir derrière les autres équipes. On dit que le Top 14 est un marathon, mais ce marathon-là, il se court vite ! ».

De son côté, Maxime Lucu voit dans ces dix jours consécutifs passés ensemble un levier précieux pour resserrer le groupe et créer un nouvel élan au cœur de l’hiver :

« Passer dix jours ensemble, ce n’est pas anodin, on ne le fait pas souvent. Ça va nous permettre de nous resserrer, de renforcer la cohésion, de repartir sur un nouvel élan. Il faut se servir de ces deux matchs pour construire quelque chose de bien cet hiver ».