Dans Midi Olympique, Darly Domvo, Jefferson Poirot, Baptiste Serin et Marco Tauleigne reviennent sur les joueurs de l’UBB qui leurs ont servi de modèle et dont ils peuvent être considérés comme les “héritiers”.

 

Darly se souvient de ses premiers pas chez les pros après la grave blessure de Bruce Reihana : “J’étais en confiance pour avoir beaucoup discuté avec Bruce qui me donnait pas mal de conseils. Il y avait des échanges entre nous, il me rassurait, il m’affirmait que j’étais au niveau et cela m’a aidé […] Techniquement, Bruce Reihana c’est la grande classe et sa présence au club a été pour moi un véritable atout ».

 

Pour Jefferson, le modèle c’est Jean-Baptiste Poux : « En mêlée, grâce à « Jean-Ba », j’ai des clés qui font que je ne suis plus en difficulté. Et seulement le regarder s’entraîner c’est un énorme avantage pour la progression au poste ».

 

Baptiste Serin, quant à lui, considère Heini Adams comme “un père. Il m’a transmis son savoir depuis que je suis avec les pros et je profite de sa grande expérience. Une personne comme lui dans un club, à son poste, pour un jeune c’est un avantage primordial dont il faut savoir se servir […] Je mesure ce qu’il m’a apporté dans ma progression. Cette transmission explique aussi le fait que Bordeaux a intégré beaucoup de jeunes dans son équipe pro. Nous avons eu un apprentissage plus rapide ».

 

Pour le jeune 3^ème ligne Marco Tauleigne, la figure tutélaire a un autre nom, il s’agit de Matthew Clarkin : “J’ai été impressionné parce que Matthew donne, ce qu’il fait à l’entraînement et en match, et même en dehors du rugby. Il m’appelle fiston et je l’appelle papa. Quand je suis arrivé à l’UBB, il a été tout de suite de bon conseil […] Il est un exemple et de mon côté, à force de m’entendre dire que j’avais du potentiel mais que je n’arriverai à rien si je ne travaillais pas physiquement, ça a fait tilt ».