Marti : « Ashley-Cooper ? Il nous manque quand nous avons besoin de lui »
A l’occasion d’une interview pour Sud-Ouest, Laurent Marti évoque les absences de Steven Kitschoff, retenu chez les Boks pour le Rugby Championship, et l’épineux dossier de l’absence d’Adam Ashley-Cooper, retenu lui chez les Wallabies pour la même raison.
A propos de “Red Bull”, il avoue ne pas être particulièrement dérangé par son absence puisque dans son cas, il n’avait jamais été retenu avec les Boks et que le salaire entre les deux joueurs n’est pas le même : « On était surpris quand nous l’avons recruté qu’il ne soit pas retenu chez les Springboks. Et puis ce n’est pas un gros salaire ».
Alors que vis à vis de l’Australien, c’est plus compliqué. A l’époque de son recrutement, la Fédération Australienne de Rugby empêchait les joueurs expatriés comme Adam, Matt Giteau, ou encore Drew Mitchell de postuler en équipe nationale. A ce moment là , le “Vieux Taureau” comme il se surnomme, s’était résigné à ne plus jouer avec les Wallabies. Sauf qu’à cinq mois de la Coupe du Monde 2015 en Angleterre, la Fédération Australienne décide de changer ses règles de sélection afin de permettre à ses expatriés de jouer ce rendez-vous : « Les joueurs qui comptent plus de 60 sélections et ayant disputé au moins sept saisons en Australie seront à présent sélectionnables, peu importe leur résidence actuelle ». Passé par les Brumbies pendant 6 ans et les Waratahs pendant 3 ans, et comptant 114 sélections, Adam Ashley-Cooper redevient sélectionnable.
Du coup, de part son statut et ses prestations en club ou avec l’Australie, AAC était un joueur sur lequel le président Laurent Marti se reposait afin de dynamiser un peu plus le groupe. « J’ai été prévenu de son départ de manière indirecte. C’est un gros investissement et il nous manque quand nous avons besoin de lui. Cela me fait râler. J’espère qu’il reviendra pour prouver qu’il peut nous apporter », déclare t-il au quotidien régional.
