Jefferson Poirot était indécis jusqu’au dernier moment sur son choix de prolonger ou de partir. Mais il a vraisemblablement été aidé par un préparateur mental, Gershon Pinon, qui travaille avec lui depuis deux ans.

 

« Oui, je suis libéré d’avoir pris ma décision. Depuis plusieurs mois, j’avais cette sensation d‘avoir un pied dedans et l’autre dehors. Je reconnais que, parfois, je n’étais pas forcément à 100%. Je cogitais. Puis je me reboostais. J’ai vécu des moments compliqués. Cette indécision était pesante. Ça a d’ailleurs été dur jusqu’au dernier moment. Avant-hier, je n’avais pas totalement pris ma décision. Qui m’a aidé à la prendre ? Mon préparateur mental (Gershon Pinon, retrouvez ses services ICI) avec qui je travaille depuis deux ans. Il me connait très bien et il a parfaitement conscience de mes motivations. Avant-hier, on s’est posés tous les deux et on a fait le chemin ensemble. On s’est projetés. Il en est ressorti que le fait d’être outsider me motive plus que tout. Il m’a dit ‘c’est comme si on te proposait de conduire le train à l’UBB ou de montre dans le wagon d’un autre club’. Je voulais être leader de ce projet […] C’est une construction personnelle, du joueur, mais aussi de l’homme. C’est l’occasion de me prendre en main plutôt que de me laisser bercer dans une grosse machine bien huilée ».

L’Equipe