Lucas Blanc : “La première année où j’arrive à Bègles, on finit champions de France minimes. Ça a créé des liens énormes”

     

    Interrogé par Le Journal du Centre, notre ancien ailier espoir, Lucas Blanc, revient sur son arrivée au CABBG, en provenance de Pessac Rugby, en catégorie minimes : “Il y a eu une sorte de déclic, au moment où j’ai quitté mon club formateur, Pessac rugby, pour le CABBG (Bègles), l’année de mon passage en troisième. J’étais en sport-études depuis la quatrième. Comme j’adorais le rugby, mes parents m’ont inscrit à un match où on sélectionne des joueurs pour ce sport-étude à Talence. Je ne m’y attendais vraiment pas. Je m’entraînais beaucoup plus souvent. À Pessac, dans la catégorie où je jouais, il n’y avait plus suffisamment de joueurs. Les entraîneurs de sport-études m’ont dit : “Il faut que tu joues au rugby. Ce serait bien que tu ailles dans un bon club de la région, on pense que tu en es capable.”  Bègles m’a contacté, a contacté mon père, et ça s’est fait comme ça. Je connaissais un peu les mecs de Bègles : j’avais fait des sélections plus jeunes (- 14 et –  15 ans) mais j’avais un peu peur de changer mes habitudes. Et au final, je me suis régalé ! J’ai passé des années extraordinaires ! La première année où j’arrive à Bègles, on finit champions de France minimes. Ça a créé des liens énormes. J’ai gravi les échelons à Bègles, et ensuite à Bordeaux, parce qu’à partir d’espoirs c’est l’Union Bordeaux Bègles. Ce n’était pas forcément un objectif : je suis entré dans cette pré-filière sport-études à Talence où il y avait des sélections départementales. J’avais envie d’y être parce que c’était un challenge de savoir si j’en étais capable. Et petit à petit le niveau a grimpé, il a fallu se donner des objectifs plus élevés et ça s’est fait comme ça“.