Notre talonneur, Clément Maynadier, fait partie des rares rugbymen à travailler à côté. Interrogé par France Bleu Gironde, il revient sur l’importance que cela a pour lui, pour son équilibre de vie : « Mon travail rentre dans la réflexion si je venais à bouger. Pour rester à l’UBB, il ne rentre pas du tout en jeu. Si je dois partir, je partirais. S’il y a un Safran pas loin, je demanderais une mutation, sinon, je démissionnerais et je chercherais du travail là où je suis. J’ai toujours eu la volonté de travailler à côté, de montrer que l’on pouvait allier les deux, que c’était indispensable au rugby de faire les deux, à mon avis personnel. Mon travail, c’est 8h de plus par semaine. Ce n’est pas grand-chose. C’est juste de l’organisation. Je garde un pied dans la réalité. Ça me permet de relativiser dans les moments compliqués, de découvrir d’autres choses, d’avoir autre chose que le rugby. On vit très bien du rugby, mais on vit aussi en autarcie. On est tout le temps ensemble. Ça me permet d’ouvrir mon panel de personnes à rencontrer ».