Marti : “Laissons-les bosser et on verra”

    Laurent Marti

     

     

    Interrogé par Sud-Ouest, Laurent Marti est revenu sur la période difficile traversée par le XV de France. Pour lui en revenir au “french flair” comme le demande la plupart des consultants et techniciens, n’est pas forcément la bonne solution : “Sous prétexte qu’on est français, il suffirait de lancer le ballon n’importe où. Comment jouent les All Blacks, comment nous ont battus les Gallois et les Irlandais ? En étant hyper structurés, avec des sorties de terrain propres et préparées, en utilisant le jeu au pied à bon escient avec une organisation dessous, avec la bonne mêlée ou le bon ballon porté au bon moment. Après, bien sûr, il faut jouer, sur des lancements bien précis, sur les ballons de contre qui sont l’arme du rugby moderne. Je suis président, je n’ai peut-être pas la légitimité, mais c’est ma vision.

     

    Il a aussi profité de l’occasion pour revenir sur la succession de Philippe Saint-André, en précisant que ni lui, ni Raphaël Ibanez n’avaient eu de contacts avec la Fédération : “Non, aucun. J’en ai parlé pour la dernière fois avec Raphaël (Ibanez) il y a dix jours, et lui m’a dit qu’il n’en avait pas non plus. Mais la leçon de tout ça, aussi, est qu’il est inconcevable, comme la FFR l’avait imaginé, de garder le staff actuel au Tournoi 2016. On voit que ça ne s’improvise pas. Il faut que les successeurs soient nommés le plus rapidement possible pour qu’ils puissent s’y préparer.