Invité des studios de France Bleu Gironde, pour l’émission La Mêlée du Lundi, Vincent Forgues, l’entraîneur de Lormont, est revenu sur les enjeux de cette saison pour le nouveau manager de l’UBB, Christophe Urios : « Il va devoir s’adapter à l’environnement de Bordeaux, qui n’est pas Castres. C’est une grande ville, ce n’est pas pareil. Je pense qu’à Castres, il avait tout sous la main, il avait une grosse emprise sur les joueurs. Bordeaux, c’est une plus grande ville avec d’autres tentations. Il y a peut-être aussi un peu plus d’étrangers, notamment derrière, avec des joueurs un peu fantasques, comme un Radradra par exemple. Il va falloir qu’il s’adapte à ça. Mais je pense qu’il l’a très bien compris, que c’étaient des joueurs que tu ne pouvais pas verrouiller et enfermer dans un cadre hyper restrictif. Sinon tu leur enlève tout leur nature et la plus-value qu’ils peuvent amener s’ils ont un instinct et qu’ils peuvent faire un coup. Botica c’est la même chose. Il sait qu’il peut compter sur lui sur certaines phases, mais qu’il ne peut pas l’enfermer dans une boîte. Sinon, il ne serait pas allé chercher Botica, il serait peut-être allé chercher un sud-africain à qui il aurait pu dire qu’il fallait faire ça toute l’après-midi et qui l’aurait fait. Il est allé chercher un joueur qui à un moment donné peut débloquer une situation sur un coup, sur une initiative. Je pense qu’il a un cadre qui est là, mais qu’à l’intérieur, il laisse certaines libertés. Mais quand on laisse des libertés à des joueurs, il faut qu’il y ait du résultat. Il peut y avoir du déchet, quand il y a beaucoup d’initiatives, il y a forcément du déchet, mais à un moment donné il va falloir tirer plus l’équipe sur le positif que sur le négatif. Je pense qu’il l’a bien compris et qu’il sait manager les hommes dans la parole, pour que les initiatives soient plus souvent positives ».